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La restauration du réseau de mares du causse du Larzac

Au cœur des Causses et des Cévennes, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Grands Causses entend poursuivre la restauration du réseau de mares aveyronnais. Au programme, la remise en état ou la restauration de quinze mares ou lavognes essentielles à la biodiversité.

Un patrimoine historique refuge de biodiversité

Incontournables dans les paysages des causses, les points d’eau s’y divisent en mares et en lavognes, d’anciennes réserves destinées aux troupeaux. Un patrimoine historique devenu refuge pour de nombreuses populations d’amphibiens, des crapauds aux grenouilles en passant par les tritons. C’est le cas du pélobate cultripède, une espèce rare endémique du sud-ouest de l’Europe. Localisée en Occitanie et menacée par la perte de ses habitats, elle est classée « vulnérable » par l’union internationale pour la conservation de la nature.

Une restauration complète et durable

Afin de garantir la survie de cette riche biodiversité, mais aussi d’améliorer son habitat, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Grands Causses s’inscrit dans la continuité d’un premier programme de restauration au sud du causse du Larzac. Ce nouveau volet vise à restaurer un réseau de mares et de lavognes au cœur même des Causses et des Cévennes, à travers la remise en état de cinq points d’eau et la restauration complète de dix autres. Pour y parvenir, plusieurs étapes sont prévues, incluant le débroussaillage, la réparation de l’étanchéité et la gestion des espèces exotiques envahissantes.

Un projet participatif pour sensibiliser à long terme

Particularité de ce projet soutenu par l’Office français de la biodiversité (OFB) via son jeu Mission Nature, il entend sensibiliser les habitants à son utilité pour un changement durable. Des chantiers participatifs permettront ainsi à tout un chacun de s’impliquer pour préserver la biodiversité locale et les paysages emblématiques des Causses, en complément de panneaux pédagogiques et d’une campagne d’affichage à Millau. Les points d’eau seront également contrôlés sur la durée, suivant des protocoles et des indicateurs définis. Objectif ? Évaluer la fonctionnalité du réseau, avant et après restauration, pour assurer sa pérennité.